La « gauche » sans le peuple ?

C’est tellement plus agréable lorsqu’on peut s’arranger dans l’entre-soi calme et feutré des salons et des réunions politiques à huit-clos : tractations, arrangements et un bon mot devant les médias pour tenter de faire bonne figure. Tant pis si les sondages – ou les résultats électoraux – s’enfoncent de scrutins en scrutins.

Le tableau dépeint assez bien la situation nationale, du président Macron aux partis qui se flattent d’être « responsables » ou de « gouvernement » et qui enfoncent tantôt la gauche, tantôt le pays, dans l’impasse.

On en arrive à la situation Vannetaise : les journaux titrent que l’union de la « gauche » serait scellée par un « accord » ( ?) derrière Audrey Essola, secrétaire de section du PS et collaborateur parlementaire, pour les élections municipales de mars 2026 ! Fermez le ban, la messe est dite. Sauf que pour en arriver là, nos boutiquiers ont organisé des rendez-vous de tractations pour s’accorder ensemble : PS – Écologistes – PC… selon une stratégie inepte qui se résume à « tout sauf LFI ».

Nous parlons bien de ceux-là mêmes (Anne Gallo, formée politiquement par Hervé Pellois, rallié à Macron 2017 et son suppléant A. Essola) pour lesquels nous avons fait campagne aux législatives 2024 sous la bannière du NFP pour faire front contre le risque du RN, et pour porter un programme de rupture. On n’oublie pas leur retrait entre les deux tours, pourtant qualifiés. Mis devant le fait accompli, ouste ! les militants LFI ! On n’oublie pas non plus cette continuité macronienne du PS local.

Il ne leur suffit pas de découvrir jour après jour que leur sortie du contrat de législature du NFP et le sursis donné à M. Bayrou pendant des mois n’a mené à rien, sauf à laisser passer un budget violent et des mesures anti-écologiques, et que leur stratégie de faire vivre de prétendues négociations avec le président Macron ne mène qu’à la nasse et à l’exaspération, refuser de voter la censure, c’est à nouveau se perdre dans les mêmes impasses.

Et, entre deux appels creux de façade à l’unité, Il faut encore une fois subir leur dédain envers une ligne politique claire, courageuse et en constante progression dans les catégories populaires comme chez toutes celles et ceux pour qui nos droits et libertés, l’égalité, les services publics et la protection des plus fragiles et de notre environnement forment un contrat de société primordial.

Car à différents degrés la schizophrénie politique reprendra de plus belle pour cette élection : les choix politiques sous Hollande (PS) comme sous Macron – soutenu par le parti Horizon du maire sortant David Robo, ont étouffé les finances et libertés des collectivités locales, des bailleurs sociaux, des services publics, des solidarités, des associations et creusé les injustices.

Revenons-en à l’accord PS-Ecolo. De quel accord est-il question ? Sur quelle base de quel  programme la liste Essola compte-t-elle faire avancer notre ville ? Mystère, mais cette vieille politique donne à penser que les places dans la liste et les étiquettes de boutiques comptent avant tout.

Pour
nous, avec les partis comme avec vous, la discussion doit d’abord
porter sur le programme : nos besoins concrets, nos futurs bonheurs, nos
urgences. Mais rien ne se fera sans votre engagement et votre
implication. La situation n’est pas figée, La France Insoumise propose en ligne une boite à outils programmatique  ( https://programme.lafranceinsoumise.fr/municipales-2026/ )    à mettre en débat et nos Groupes d’Action sont prêts à construire une campagne électorale engageante, avec vous ! Rejoignez-nous dans les quartiers, les débats de proximité pour construire ensemble l’alternative que Vannes mérite.

Le groupe d’action insoumis de Menimur

Pour soutenir la lutte dessinée, engagée et indépendante :

▶️ko-fi.com/allanbarte

▶️fr.tipeee.com/allan-barte


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