Le dernier bombardement israélien au Liban a plongé le pays dans un nouvel épisode tragique. Plus de 100 personnes ont perdu la vie, et 300 autres ont été blessées, des chiffres effarants qui ne peuvent laisser personne indifférent. Derrière ces statistiques, ce sont des familles brisées, des vies fauchées, des rêves détruits.
Le conflit entre Israël et le Hezbollah, un groupe armé libanais, n’a cessé d’intensifier la violence. L’armée israélienne, de son côté, revendique des frappes visant des cibles de ce groupe, tout en infligeant des pertes civiles massives. Ces affrontements prolongés et répétés déshumanisent non seulement les adversaires, mais déchirent également toute une région.
Il est facile de se perdre dans la rhétorique militaire et les justifications stratégiques. Pourtant, ce sont les civils, de parfaits innocents, qui paient le prix le plus lourd. Chaque bombe larguée tue non seulement des personnes, mais aussi la possibilité d’une paix future. Les hôpitaux, déjà surchargés, ne peuvent plus contenir le flot incessant de blessés. Les maisons, écoles et infrastructures essentielles sont réduites en poussière.
En tant qu’êtres humains, nous devons nous interroger : jusqu’où ira la violence ? Comment pouvons-nous accepter une telle indifférence à la souffrance humaine ? Le silence de la communauté internationale, surtout de la France, notre pays, qui se réclame toujours de lutter pour les droits humains, pour les vies humaines, est pesant. Ce silence alimente la tragédie. Ce conflit, comme tant d’autres, rappelle la nécessité urgente de solutions politiques pacifiques, non militaires.
C’est bien pour cela qu’à la France Insoumise, nous militons depuis toujours pour la solution à deux états entre Israël et la Palestine, pour une coexistence pacifique.
L’horreur de la guerre doit pousser chacun de nous à défendre les valeurs de paix, de dialogue et de respect de la vie humaine.
Jamais le peuple ne sort vainqueur de la guerre. Les morts, les blessés, les familles endeuillées : voilà les seules constantes de la guerre.
Photographie par Aziz Taher pour l’agence REUTEURS
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