Le 21 janvier : disparition de l’absolutisme

C’ est une tradition vieille de 229 ans qui a été honorée à vannes en 2025, celle des banquets où l’on sert de la tête de veau, le 21 janvier, date anniversaire de la decapitation de louis XVI, pour célébrer la fin de l’absolutisme et du despotisme.

Bien sur il y a eu des reculs, et nous vivons un nouveau refus de respecter la volonté du peuple.

C’était une première appréciée et à recommencer à Vannes.


L’arbitraire royal en 1793

Nous célébrons l’anniversaire de l’exécution du roi Louis XVI.  Il fut décapité le 21 janvier 1793, ce qui était un sort doux quand la mise à mort des gueux était par le supplice de la roue, les membres et le corps brisés à coups de barres de fer et de masses. Il a été condamné avec sa femme pour avoir organisé de livrer Paris aux armées de leurs familles, Bourbons, Habsbourgs, et leurs alliances par mariages dynastiques plus ou moins consanguins. Paris et les insurgés dans le pays devaient subir le sort de la récente guerre de 30 ans, des jacqueries, de la guerre des paysans en Allemagne, des guerres de religions qui étaient en fait sociales. Cela fut défait à Valmy.

C’est du côté de cette sauvagerie féodale, nobiliaire et absolutiste que s’était placé Macron condamnant « les Français qui aiment couper la tête du roi ».

Louis XVI, c’était « monsieur veto », veto dont la souveraineté populaire l’a dépouillé par l’Assemblée Constituante, entérinant la liquidation par l’insurrection paysanne, la nuit du 4 août 1789, des droits des féodaux.

L’arbitraire de Macron et De Gaulle en 2025

Le veto, c’est ce que de Gaulle a ressuscité par la constitution sans constituante de la « 5ème république », en déclarant rendre à l’Etat « la stabilité et la continuité dont il est privé depuis 169 ans ». 1958 -1789 = 169.

Cela résonne avec Maurras dont le leitmotiv est de « défaire méthodiquement l’œuvre de la Révolution », comme celui de Kessler d’AXA est de « défaire méthodiquement le programme du CNR », du Conseil National de la Résistance, en fait de défaire les conquêtes ouvrière et populaire après 1944.

De Gaulle était un maurrassien, comme Pétain. L’historien François Furet atteste que De Gaulle est « resté fidèle au nationalisme de sa jeunesse, celui des Barrès et Maurras ».

De Gaulle a fait son maximum pour recréer l’arbitraire avec la constitution de 1958, mais entravé par la guerre d’Algérie et, pour moi, par le fait qu’il n’a pu prendre le pouvoir qu’avec le PS de Guy Mollet, et la passivité très active d’autres.

Nous sommes à la fin de cette période, des grandes trahisons entamées par le PS en 1914, et de l’arbitraire de la 5ème république concentré dans un semi-dictateur, le seul vrai élu au sommet d’une dictature inachevée, la caricature sinistre de Macron prêt à toutes les aventures.

En 2014 comme en 1789, finissons-en avec les messieurs vetos et leurs Maries-Antoinettes, rétablissons la démocratie par la Constituante, une constitution qui rétablisse la souveraineté populaire et la République Sociale, une Constituante qui va servir à reconquérir et élargir toutes les conquêtes sociales : nous verrons jusqu’où il faut aller pour cela.


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